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Picardie 14-18

Pourquoi Picardie 14-18 ?

Picardie 14-18 est un site personnel créé en souvenir de mes origines familiales et de mon enfance passée dans la Somme, à prximité de l'ancien champ de bataille

Picardie 14-18 ⟩ Pourquoi Picardie 14-18 ?

Pourquoi Picardie 14-18 ?

Picardie 14-18 est un site personnel créé en souvenir de mes origines familiales et de mon enfance passée dans la Somme, à prximité de l'ancien champ de bataille

Picardie 14-18 est un site personnel consacré à la Mémoire des soldats de la Grande Guerre ayant combattu en Picardie. Qu'ils soient Allemands, Américains, Australiens, Britanniques, Français, Néo-Zélandais, etc. Picardie 14-18 souhaite avant tout évoquer le Souvenir de tous ces hommes, à travers un panorama des différents lieux de Mémoire, la découverte de musées, de communes marquées à jamais par cette guerre, de livres, de sites Internet, de combattants ... Et ce afin de ne jamais oublier le calvaire qu'ils ont tous enduré.

Je suis né en Picardie, à Corbie dans la Somme, un demi-siècle après le traîté de Versailles, à quelques encablures de l'endroit où s'est écrasé Manfred von Richthofen, le célèbre Baron Rouge. Cependant, la Grande Guerre a toujours fait partie de mon quotidien depuis ma plus jeune enfance. D'abord à la ferme de mes grands-parents, à Cerisy-Gailly qui était en 14-18 un village de l'arrière, où je passais alors toutes mes vacances et où on trouvait encore, dans ses bâtiments, des casques, des caisses de munitions, sans compter les nombreux éclats d'obus qui servaient de poids. Ensuite, le jardin de mes grands-parents, où je me rendais tous les jours avec mon grand-père, grimpé sur son tracteur, était situé à proximité du cimetière communal, bordé d'un côté par une rangée d'arbres dans lesquels j'allais jouer avec un copain, et de l'autre par la nécropole française avec son carré britannique, avec un petit chemin gazonné qui menait jusqu'à un second "cimetière anglais" situé un peu plus loin.

De mes vacances estivales passées à Cerisy-Gailly jusqu'à mon adolescence, je me souviens également des témoins de cette guerre parmi les relations de mes grands-parents. Tout d'abord, Alphonse Pasquier, qui vivait dans la maison la plus proche de leur ferme et qui, en étant né en 1900, avait été un témoin direct des événements survenus dans son village pendant son adolescence. Des événements qu'il évoquera d'ailleurs plus tard dans un livre consacré à Cerisy-Gailly. Il y avait aussi ce vieil homme que l'on croisait parfois au jardin et à qui il manquait deux ou trois doigts de sa main droite perdus à la guerre. Enfin, témoin silencieux, toujours sur la route du jardin, cette vieille maison dont le toit portait l'inscription, à l'aide de tuiles de couleur différente, "1919", l'année de la reconstruction.

Si j'ai toujours su que mes origines familiales, du côté maternel, tant mon grand-père que ma grand-mère, étaient belge, il m'a fallu attendre l'âge adulte pour comprendre que mes arrières-grands-parents étaient venus en France en 1923 parce que ce pays avait besoin de bras pour remettre en état les terres agricoles ravagées par la guerre. La Grande Guerre était donc intimement liée à mon histoire familiale. Les Flamands, avec leur bêche longue, pouvaient retourner la terre avec moins de risques que la charrue dont le soc pouvait emporter des obus non explosés.

Au collège et au lycée, l'Histoire a toujours été une passion, une matière dans laquelle je me suis toujours senti à l'aise, avec cette envie de découvrir et comprendre l'histoire des hommes, explorer les traces du passé. Plus tard, devenu instituteur, j'ai toujours partagé cette passion avec mes élèves et lorsque j'ai eu en charge des CM2, j'ai toujours veillé à leur faire découvrir la période de la Grande Guerre, avec notamment des sorties pédagogiques sur le terrain dont les destinations ne manquaient pas : Historial de Péronne, champ de bataille de la Somme, Chemin des Dames, Caverne du Dragon, etc. Tout en ne manquant pas, exerçant à Villers-Cotterêts, de les inviter à observer les lieux qui les entouraient : forêt de Retz, Vauxbuin, Longpont, Neuilly-Saint-Front, Château-Thierry, etc.

Ayant ensuite changé de métier en 2004, j'ai continué à travailler sur Picardie 14-18 en veillant à l'aspect technique du site puis ce fut le déménagement dans les Côtes d'Armor. De 2009 à 2014, le site n'a connu aucune mise à jour et je ne m'en suis guère occupé par faute de temps. Néanmoins, en découvrant les statistiques de visites, pouvant aller jusqu'à plus de mille visiteurs hebdomadaires, je me suis dit qu'il était peut être temps d'y revenir. Ce qui fut chose faite en janvier 2015, en pleine période du centenaire.

Le site que vous consultez donc actuellement est le fruit de mon travail personnel, animé par ma seule passion et mes connaissances du terrain, même si je me trouve désormais bien loin de la Picardie où je retourne néanmoins de temps à autre.