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Monument à la mémoire d'Eugène Odent

Chamant

Ce monument situé à Chamant rend hommage à Eugène Odent, maire de Senlis, fusillé ici, en compagnie d'autres otages, par les Allemands, le 2 septembre 1914

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Monument à la mémoire d'Eugène Odent - Chamant

Ce monument situé à Chamant rend hommage à Eugène Odent, maire de Senlis, fusillé ici, en compagnie d'autres otages, par les Allemands, le 2 septembre 1914. Il a été élevé par le Souvenir Français et inauguré le 4 septembre 1927.

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Situé au coeur du village, aujourd'hui au milieu d'un lotissement, ce monument rend hommage à Eugène Odent, maire de Senlis, fusillé ici, en compagnie d'autres otages, à l'âge de 59 ans, par les Allemands, le 2 septembre 1914. Il a été élevé par le Souvenir Français et inauguré le 4 septembre 1927.

On peut y lire : "Passant arrête-toi et souviens-toi. Dans ce champ ont été fusillés par les Allemands, le 2 septembre 1914, comme otages de la ville de Senlis, Eugène Odent, maire de Senlis ; Emile Aubert, mégissier ; Jean Barbier, charretier ; Lucien Cottrau, garçon de café ; Pierre Dewerdt, chauffeur ; Jean-Baptiste Elysée Pommier, garçon boulanger et Arthur Rigault, tailleur de pierres". Lucien Cottrau, avec ses 17 ans, était le plus jeune d'entre-eux alors que Jean-Baptiste Pommier en avait cinquante de plus.

L'entrée des Allemands à Senlis

Le 2 septembre 1914, en fin de matinée, après un combat d’artillerie et sous le feu de l’ennemi, les troupes françaises se replièrent sur une ligne de défense située au sud de Senlis et après avoir repoussé plusieurs assauts, quittèrent, en fin d'après-midi, la ville tout en combattant et en étant suivies de près par l’avant-garde allemande. Celle-ci fut accueillie par un feu nourri du 350ème R.I. qui tenait des tranchées au sud de l'hôpital, les obligeant à se retirer précipitamment. Surpris, enragés d’avoir eu affaire à une résistance imprévue, les Allemands prirent immédiatement des civils en otages qu'ils poussèrent devant eux afin de sortir de la ville.

Le 2 septembre au soir, Senlis était aux mains des Allemands qui se mirent à brûler des maisons et capturer des otages. Parmi eux, le maire, Eugène Odent, fut accusé d’avoir tiré et d’avoir fait tirer sur les troupes du Kaiser. Jugé par un conseil de guerre improvisé, il fut condamné à mort et exécuté avec six autres otages. Une tombe sommaire fut ensuite creusée par ses bourreaux qui recouvrirent son corps d'une simple fine couche de terre, avant qu'il ne soit, plus tard, inhumé dans le cimetière de Senlis.

Alain Pouteau - Publié

Informations : Senlis, la tragédie de septembre 1914

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