Situé au bord d'un chemin de terre menant à un ball-trap, le "bois français", surnommé ainsi par les Britanniques, garde, encore aujourd'hui, toutes les stigmates de la Grande Guerre. Ainsi, il est facile de deviner les traces d'anciennes tranchées et les entonnoirs d'obus ; et impossible d'ignorer le cratère laissé par l'explosion d'une mine. Cela remonte certainement à 1915, une année où, dans chaque camp, on chercha par ce moyen à faire le plus de dégâts possibles chez l'ennemi. A cette époque, tout au moins jusqu'au printemps, les Français occupaient encore ce secteur qu'ils n'allaient pas tarder à céder à leurs alliés.
Alain Pouteau - Publié
Crédits photographiques : © Alain Pouteau