Logo

Wilfred Owen a combattu en 1917 en Picardie

Wilfred Owen est un poète anglais qui a combattu en 1917 dans la Somme et l'Aisne, période durant laquelle il fut blessé deux fois, puis de nouveau dans l'Aisne en 1918

Picardie 14-18TransversalesSoldats 14-18 ⟩ Wilfred Owen a combattu en 1917 en Picardie

Wilfred Owen a combattu en 1917 en Picardie

Wilfred Owen est un poète anglais qui a combattu en 1917 dans la Somme, dans la région de Beaumont-Hamel, où il fut blessé, puis quelques semaines plus tard dans l'Aisne, où il fut blessé de nouveau. Au cours de cette période, par deux fois, il passa sa convalescence à Cerisy-Gailly avant de retourner au front, à l'automne 1918, de nouveau dans l'Aisne, où il reçut la Military Cross, avant de mourir, une semaine avant l'armistice, dans le Nord.

Wilfred Owen

Wilfred Owen est un poète anglais, engagé volontaire le 21 octobre 1915, qui arriva en France le 1er janvier 1917 pour rejoindre, en tant que lieutenant, son régiment du 2ème Manchester. Jusqu'à sa mort, sur le front ou en convalescence à l'arrière, il passa plusieurs mois en Picardie, principalement dans la Somme. Ainsi, le 12 janvier 1917, c'est à Serre, à la limite des départements de la Somme et du Pas-de-Calais, qu'il occupa des positions avec ses hommes dans un secteur où l'on trouve aujourd'hui trois nécropoles britanniques, qui portent le nom de cimetières de la route de Serre tout en étant numérotées de 1 à 3, et on sait avec certitude que le poète occupa une tranchée avec ses hommes à proximité de l'endroit où s'élève aujourd'hui Serre road cemetery n°2. Toujours au cours du mois de janvier, Wilfred Owen occupa également des positions à un endroit nommé "White City", à proximité de la route d'Auchonvillers à Beaumont-Hamel, et une autre proche du cratère d'Hawthorn ridge.

Le 14 mars 1917, victime d'une commotion cérébrale, Wilfrred Owen se retrouva, trois jours plus tard, au poste d'évacuation n°13 de Cerisy-Gailly avant de retourner sur le front le 4 avril où il participa à des combats, tout au long du mois, sur la ligne Hindenburg près de Saint-Quentin. De là, il fut à nouveau évacué après un choc dû à l'explosion d'un obus le 2 mai. Il revint alors à l'hôpital stationnaire n°41 de Cerisy-Gailly où une stèle, au bord du canal à Sailly-Laurette, rappelle sa présence en ces lieux.

En juin, Wilfred Owen retourna en convalescence en Grande-Bretagne et il ne revint en France que 14 mois plus tard, en août 1918. Le 1er octobre, il combattait avec le 2ème Manchester à l'assaut de positions allemandes fortifiées sur la ligne de Beaurevoir-Fonsomme, nommée "Hindenburg Support Line" par les Britanniques, à proximité du village de Joncourt et pour son action il reçut à cette occasion la Military Cross.

Tué à la tête de ses hommes un mois avant l'armistice

Un mois plus tard, le 4 novembre, Wilfred Owen fut tué à Ors, dans le Nord, au moment où, avec sa compagnie, il traversait, sur des embarcations de fortune, le canal de la Sambre à l'Oise. Le brouillard qui se leva soudainement offrit alors une cible facile aux mitrailleuses allemandes. Wilfred Owen repose dans le cimetière communal d'Ors au milieu de 55 hommes du Manchester Regiment et du Lancashire Fusiliers tués le même jour que lui, une semaine avant la signature de l'armistice.

Pour aller plus loin : The Wilfred Owen Association (en anglais)

Crédits photographiques © Wikipedia

Les lieux de mémoire en lien avec Wilfred Owen

Autres combattants de la Grande Guerre en Picardie